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Gravelman Flanders

Gravelman Flanders

Roubaix vendredi 26 février 6h, levé du couvre feu et départ de la Gravelman Flanders. Au programme 350Km, les « frontiers » sont prêts.

Il fait 5 degrés mais le mercure va monter dans la journée pour atteindre les 11 degrés. Les prévisions sont bonnes pour un mois de février, avec seulement très peu de vent annoncé. On roule doucement sur les premiers kilomètres, à la lumière de nos phares, traversant un brouillard épais par endroit. Nous longeons la Deule vers la Belgique avec une pleine lune magnifique a l’aube de cette belle journée.

Les kilomètres s’enchaînent jusqu’à la première difficulté que nous connaissons bien: le mont Kemmel, suivi du mont rouge et du mont noir avant de prendre la direction du mont des Cats pour une petite boucle. Par les routes de campagne et quelques chemins nous arrivons à Ypres en fin de matinée, connaissant bien la région, nous passons à côté de quelques très jolis chemins, dommage. Pas une boulangerie en vue, on trace et on s’arrête enfin à Wevelgem pour la première vraie pause boule de Berlin sandwich coca.

On repars le ventre plein et peut être un peu trop car les premières crampes abdominales se font ressentir. Quelques chemins plus tard km140 on pause à nouveau pour digérer. 

La route se poursuit vers Oudenaarde avec un enchaînement de petits chemins et routes de campagnes. Le vent est légèrement de face mais tout de passe bien.  La route vers Grammont fu plus pénible, une grande partie sur route national aux heures de pointe, plus on approche de Grammont plus il fait frais et moins il fait jour. Objectif, arriver avant la tombée de la nuit. C’est chose faite à quelques minutes, 18h25 nous voilà en bas du mur à attendre nos pizzas. 

C’est la pause ravitaillement et changement de vêtements, la nuit s’annonce longue et froide. Nous voilà au sommet du « muur » à 19h30, Km225. On tient le bon bout. Mais c’est la que ça se corse! Un enchaînement de chemins boueux ralenti notre progression et il reste encore les monts pavés. Koppenberg km260 23h. Une habitante curieuse nous demande ce que nous faisons ici. Elle a l’habitude de voir des cyclistes mais à cette heure-ci … c’est assez inhabituel.

Koppenberg, Kwaremont, Paterberg puis nous évitons le mont de l’enclus (erreur de tracé de l’orga? Ou est-ce volontaire ?). Km300 a l’assaut du mont saint Aubert avec une trace qui ne va pas jusqu’au sommet, pas plus mal finalement.  On se laisse rouler à bonne allure jusqu’à la dernière et ultime épreuve, les pavés de Camphin-en-Pévèle, et le mythique carrefour de l’arbre. Étrangement l’énergie revient et nous abordons les pavés à vive allure. La température a fortement chutée et nous apercevons du gel dans la dernière forêt.  Quel plaisir de se rapprocher ainsi de l’arrivée.  Finish au vélodrome André Petrieux. Km346 pas loin des 4h du matin. Environ 18h en selle et 22 heures au total, nous sommes ravis de retrouver la douche et le lit.

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